Les algorithmes sont souvent mis en cause lorsqu'il s'agit d'expliquer une forte volatilité, une hausse ou une baisse surprenante des marchés. Mais que se passe-t-il réellement ? John Plassard vous en dit plus sur le trading algorithmique et l'étendue de son utilisation.
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Bonjour et bienvenue au Weekly Insights.
On blâme souvent les algorithmes lorsqu’il s’agit d’expliquer une forte volatilité, une hausse ou une baisse surprenante des marchés. Mais qu’en est-il réellement ?
Tout d’abord il faut savoir que le trading algorithmique est une approche de trading automatisé qui utilise des algorithmes informatiques pour négocier sur les marchés.
Ces algorithmes créent des ordres d'achat et de vente (lorsque les bonnes conditions sont réunies dans chaque cas) et envoient automatiquement les ordres au marché via la plateforme de courtage.
Pour que l'algorithme de trading passe un ordre, les conditions du marché doivent correspondre aux critères prédéfinis pour une entrée d'ordre selon la stratégie de trading sur laquelle l'algo est basé.
De la détection des configurations de transaction à l'exécution et à la gestion des transactions, l'ensemble du processus est automatisé.
L'utilisation d'algorithmes informatiques pour le trading est en hausse sur les marchés boursiers américains depuis le début du siècle, mais semble avoir atteint un plateau autour de 70-80 pour cent au cours des 5 à 10 dernières années.
En 2003, le trading par algo ne représentait qu'environ 15 % du volume du marché, mais entre 2009 et 2010, plus de 70 % du trading américain a été attribué aux algos.
Les marchés des changes ont également un trading algorithmique actif, qui est mesuré à environ 80 pour cent des ordres en 2016 - contre environ 25 pour cent des ordres en 2006.
Cette valeur est beaucoup plus faible dans les économies émergentes. Par exemple, en Inde, le volume global des transactions algorithmiques est estimé à environ 40 %.
Rien ne vaut ainsi une approche fondamentale des marchés tout en étant bien conscient que certains mouvements de marchés sont induits par des "robots".
