Les médicaments amaigrissants sont de plus en plus populaires et sont également considérés comme une solution potentielle au fléau de l'obésité.
Pour mémoire, ces médicaments injectables sont à base de semaglutide, qui imitent l'hormone GLP-1 du corps pour aider à la production d'insuline et signaler au cerveau de réduire l'appétit.
Ces médicaments sont initialement utilisés pour gérer le diabète de type2.
Le monde est confronté aujourd’hui à une véritable crise de l'obésité, avec plus d'un milliard de personnes obèses et de nombreuses autres en surpoids.
La nouvelle génération de médicaments amaigrissants est considérée comme une solution potentielle à ce problème, mais elle a également suscité des inquiétudes dans l'industrie alimentaire.
Les médicaments disponibles pourraient en effet avoir un impact sur l'industrie alimentaire, car ils pourraient réduire la demande de boissons sucrées, de produits de boulangerie et de snacks salés.
Les chaînes de restauration rapide et les vendeurs d'aliments et de boissons sucrés craignent que ces médicaments n'entraînent une baisse des ventes, car les gens seront plus enclins à perdre du poids et à manger plus sainement.
Toutefois, on ne sait pas exactement combien de personnes prendront effectivement ces médicaments, et les entreprises alimentaires devront s'adapter à cette nouvelle réalité.
Selon les prévisions, 24 millions de personnes, soit 7 % de la population américaine, pourraient prendre ces nouveaux médicaments GLP-1 d'ici 2035.
Une enquête menée auprès de 300 patients prenant ces médicaments a montré qu'ils mangeaient moins et qu'ils réduisaient le plus les aliments riches en sucre et en graisse.
Environ 90 % des personnes prenant ces médicaments ont déclaré qu'elles grignotaient moins et 77 % ont déclaré qu'elles fréquentaient moins souvent les restaurants de type "fast-food".
Selon plusieurs études, ces nouveaux médicaments de contrôle du poids pourraient entraîner une baisse de la consommation de boissons sucrées, de produits de boulangerie et de snacks salés aux États-Unis de l'ordre de 3 % d'ici à 2035.
Toutefois, les patrons de l'industrie alimentaire ne prévoient pas d'impact significatif sur les ventes, car ils estiment que l'utilisation de ces médicaments restera relativement faible et que les consommateurs continueront à acheter leurs marques préférées, mais en plus petites portions.
Certaines entreprises ont déjà pris des mesures pour s'adapter à ce changement potentiel du comportement des consommateurs, notamment en réduisant la taille des portions et en utilisant des ingrédients plus sains.