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Groupe Mirabaud

Responsabilité d'entreprise

La vision, la mission et les valeurs fondamentales de Mirabaud constituent le fil rouge de toutes nos activités. En plus de traduire la culture de notre Groupe depuis sa fondation en 1819, ces éléments sont à la source de notre stratégie de responsabilité d’entreprise (RSE).

 

Aperçu responsabilité d'entreprise

Aperçu

Notre responsabilité d'entreprise

La vision, la mission et les valeurs fondamentales de Mirabaud constituent le fil rouge de toutes nos activités. En plus de traduire la culture de notre Groupe depuis sa fondation en 1819, ces éléments sont à la source de notre stratégie de responsabilité d’entreprise (RSE).

 

Notre vision

Chez Mirabaud, en nous basant sur l’expertise de nos talents et notre expérience séculaire, nous apportons de la valeur ajoutée à nos clients tout en veillant à ce que la finance joue un rôle positif dans l'avènement d'une société meilleure, plus juste et équitable.

 

Notre Mission

Notre mission est de servir nos clients de manière responsable.

Aperçu

La responsabilité d'entreprise de Mirabaud

Mirabaud est fidèle à une stratégie de responsabilité d’entreprise engagée et de conviction, qui inclut ses clients et ses collaborateurs et s’étend à toutes ses autres parties prenantes.

Cette stratégie est pilotée par un Comité RSE. Elle repose sur quatre piliers qui guident notre action :

  1. Une stratégie de responsabilité économique à l’intention des clients, des partenaires économiques du Groupe et de l’économie au sens large ;
  2. Une stratégie de responsabilité sociale qui s’adresse à tous les collaborateurs du Groupe Mirabaud ;
  3. Une stratégie de responsabilité environnementale qui considère l’utilisation des ressources naturelles et la protection de l’environnement; 
  4. Une stratégie de responsabilité sociétale à l’endroit des communautés et de la société en général.

 

Mise en œuvre de la stratégie de responsabilité d’entreprise chez Mirabaud

La Responsabilité Sociale/ Sociétale d’Entreprise (RSE) est une préoccupation cardinale qui fait écho aux valeurs de Mirabaud depuis la fondation du Groupe. Elle est pilotée par un Comité RSE, dans lequel siègent trois Associés gérants ainsi que des responsables de diverses unités transversales et de support. Ce comité valide la stratégie RSE et coordonne sa mise en œuvre. Le Comité RSE se réunit régulièrement permettant ainsi un suivi des différentes actions décidées et de leurs impacts. Les initiatives et actions en cours sont mesurées à l’aide d’indicateurs clés et analysées soigneusement. Des mesures correctrices sont déployées si nécessaire. Pour garantir que la stratégie RSE de Mirabaud est appliquée de façon cohérente, exhaustive et régulière, le Comité RSE se réfère au « Tableau des quatre piliers de la stratégie RSE » figurant ci-dessous.

Responsabilité économique

Liens avec les objectifs de développement durable adoptes par les Nations Unies

 

OBJECTIF

Gouverner l'entreprise et ses affaires de manière responsable et durable.

 

ENGAGEMENT

  • Mirabaud s'engage à offrir un éventail de services et de produits d'excellence, adaptés aux besoins de ses clients.
  • Mirabaud s'engage à gouverner l'entreprise avec une approche à long terme.
  • Mirabaud s'engage à renforcer la finance durable dans ses activités.

 

DOMAINES D'ACTION

  • Qualite des services offerts aux clients
  • Gamme complète de produits et services responsables et durables.
  • Ethique des affaires et conformité réglementaire.
  • Relations avec les partenaires / fournisseurs de produits et de services de la banque.

Responsabilité sociale

Liens avec les objectifs de développement durable adoptés par les Nations Unies

 

OBJECTIF

Encourager une culture d'entreprise respectueuse des collaborateurs tout en visant à inclure, promouvoir et retenir les talents.

 

ENGAGEMENT

  • Mirabaud s'engage à forger un environnement de travail agréable et sain pour ses collaborateurs.
  • Mirabaud s'engage à maintenir et développer ses talents.
  • Mirabaud s'engage à promouvoir la diversité et l'inclusion des collaborateurs.

 

DOMAINES D'ACTION

  • Satisfaction et formation des employés.
  • Sécurité et santé au travail.
  • Diversité et égalité de traitement des collaborateurs.

Responsabilité environnementale

Liens avec les objectifs de développement durable adoptés par les Nations unies

 

OBJECTIF

Réduire l'impact environnemental de nos activités

 

ENGAGEMENT

  • Mirabaud s'engage à préserver les ressources naturelles.
  • Mirabaud s'engage à prendre conscience de son empreinte carbone et a la limiter.
  • Mirabaud s'engage à optimiser sa gestion des dechets.

 

DOMAINES D'ACTION

  • Gestion des émissions CO2.
  • Gestion des ressources.
  • Approvisionnement responsable.

Responsabilité sociétale

Liens avec les objectifs de développement durable adoptes par les Nations Unies

 

OBJECTIF

Contribuer au développement harmonieux de la société civile et a l'inclusion des communautés

 

ENGAGEMENT

  • Mirabaud s'engage à nouer des partenariats et a soutenir des initiatives qui sont en lien avec ses passions et ses valeurs.
  • Mirabaud s'engage résolument à agir pour la promotion de la paix ainsi qu'à apporter son soutien financier aux acteurs travaillant pour la paix sur le terrain.

 

DOMAINES D'ACTION

  • Contribution culturelle et sportive.
  • Adhésion à des initiatives/associations.
  • Philanthropie, y compris la promotion de la paix.

Ce tableau expose les quatre piliers sur lesquels se fonde la stratégie RSE de Mirabaud. Il recense les thématiques qui sont à couvrir en priorité. Le Comité RSE s’assure que les initiatives pertinentes et actions concrètes pour l’ensemble des thématiques sont mises en place ou planifiées dans un futur proche. La stratégie RSE déployée est propre à Mirabaud ; elle s’applique à toutes ses lignes de métiers, filiales et succursales. La direction ainsi que les collaborateurs de Mirabaud travaillent conjointement afin de mettre en œuvre en tout temps la stratégie RSE du Groupe.

 

Principe 1

Nous prendrons en compte les questions ESG dans les processus d’analyse et de décision en matière d’investissements.

 

Principe 2

Nous serons des investisseurs actifs et prendrons en compte les questions ESG dans nos politiques et pratiques d’actionnaires.

 

Principe 3

Nous demanderons aux entités dans lesquelles nous investissons de publier des informations appropriées sur les questions ESG.

 

Principe 4

Nous favoriserons l’acceptation et l’application des Principes auprès des acteurs de la gestion d’actifs.

 

Principe 5

Nous travaillerons ensemble pour accroître notre efficacité dans l’application des Principes.

 

Principe 6

Nous rendrons compte individuellement de nos activités et de nos progrès dans l’application des Principes.

www.unpri.org

The View

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La notation ESG appliquée à des titres d’entreprises, actions ou obligations, est aujourd’hui un terme familier à l’oreille de l’investisseur responsable. Depuis plusieurs dizaines d’années, des agences de rating spécialisées dans l’évaluation extra-financière produisent de telles notations, en s’appuyant sur des approches et des méthodologies qui leur sont propres. L’objectif principal de la note consiste à résumer la capacité globale de l’entreprise à faire face aux défis principaux en matière de durabilité sur les trois dimensions environnementale, sociale et de gouvernance. Malgré les débats en cours sur la qualité des données ESG et la différence importante de ratings pour une même société, l’idée d’intégrer des critères ESG pour évaluer une entreprise s’est imposée. Cette notation extra-financière s’est étendue progressivement à d’autres classes d’actifs importantes, dont les obligations émises par des entités souveraines, soit des gouvernements de pays « développés » ou « émergents ». La pandémie, conjuguée aux effets du changement climatique, a fait exploser la dette souveraine, atteignant USD 65.4 trillion en 2021, selon Janus Henderson Sovereign Debt Index. Au-delà d’une volonté commune de prévenir le risque ESG, la comparaison entre analyses de durabilité des entreprises et des entités souveraines s’arrête rapidement, essentiellement en raison de leur nature très différente. 

Objectifs de la notation ESG souveraine

Traditionnellement, les analyses de risques de crédit sur les émetteurs souverains prennent en compte des variables macro-économiques et financières, comme l’état des finances d’un pays, la structure de son PIB, son rythme de croissance, etc. On retrouve indirectement, dans cette analyse classique, des dimensions qui sont en lien avec le pilier G de la gouvernance, si l’on pense à l’état de droit, à la stabilité politique et au bon fonctionnement des institutions, enjeux importants pour l’investisseur. L’intégration poussée de critères ESG va élargir le champ de cette analyse, la compléter en mettant en avant de nouveaux risques – cette fois-ci, extra-financiers. Ce sont des risques environnementaux, sociaux ou de gouvernance existants, latents ou potentiels auxquels les émetteurs souverains sont structurellement exposés mais également des risques liés à la mauvaise gestion politique et économique des Etats. Des risques qui ont une incidence certaine sur la capacité des Etats de rembourser leurs dettes et donc sur leur notation financière. Les exemples de ce « lien », direct ou indirect, entre solvabilité et performance ESG, sont nombreux

Performance ESG et solvabilité des Etats : une corrélation importante

L’incidence majeure de la gouvernance est reconnue. Si l’on pense à l’actualité récente, la démission de Mario Draghi de son poste de premier ministre du gouvernement italien en juillet dernier, point d’orgue de graves problèmes de gouvernance, rend encore plus incertaine la perspective de voir l’Italie régler le préoccupant problème de la dette de manière sereine (150% du PIB en 2022). Moody’s a d’ailleurs baissé le rating du pays de « stable » à « négatif » en août. En Suisse, sur le plan social, intuitivement, on voit un lien se dessiner entre, par exemple, la fameuse et historique « paix du travail », la bonne marche de l’économie en termes de productivité et la capacité de la Confédération de rassurer ses créditeurs en tant qu’emprunteur. Sur le plan environnemental, la corrélation est moins évidente mais on comprend qu’un Etat comme le Brésil, dont 20% du PIB provient de l’exportation de ressources naturelles, fait face à l’enjeu stratégique de gérer au mieux sa forêt amazonienne. On ne parle même pas de l’incidence sur la dette des dépenses faites par les Etats pour s’adapter aux effets croissants et négatifs du changement climatique

L’intégration de données et la création d’un rating ESG souverain

Comme pour les entreprises, la donnée ESG est centrale pour mesurer la performance ESG des souverains sur tel ou tel enjeu matériel, que cela soit l’état des droits humains, l’égalité des genres, la gestion de l’eau ou la protection de la biodiversité, et finalement attribuer un rating ESG agrégé. Des organisations internationales et des ONGs, comme la Banque Mondiale, l’OCDE, Transparency International, Freedom House, publient aujourd’hui une multitude d’informations détaillées, pertinentes et accessibles au public. Elles servent de base à la notation ESG des agences de rating spécialisées – comme ISS, Beyond Ratings, Sustainalytics ou MSCI – ou à la recherche menée par les investisseurs eux-mêmes

La critique réside non pas dans la qualité des données mais dans les méthodologies employées par les agences de rating pour les exploiter afin d’en tirer une notation globale.  Entre autres biais sur lesquels porte la critique, on retrouve la question de la distorsion des revenus : par rapport aux souverains émergents, les Etats dits « développés » obtiennent généralement des ratings ESG supérieurs, en raison notamment des ressources à disposition pour développer des politiques ambitieuses. Cela met en danger la capacité d’un Etat, comme le Costa Rica par exemple (pourtant un leader sur le plan environnemental), à lever du financement pour son développement. Une autre critique récurrente – que l’on retrouve aussi pour la notation des entreprises – concerne la pondération accordée aux dimensions E, S et G par les agences spécialisées. Selon leur propre méthodologie, elles vont utiliser des poids différents menant à des divergences de notation plus ou moins importantes, pouvant provoquer une certaine confusion pour des investisseurs, habitués au consensus des agences de crédit, dans une certaine confusion.

Face à ce constat, il est de la responsabilité de l’investisseur de consacrer les ressources nécessaires pour choisir attentivement la méthodologie qui correspond le mieux à ses valeurs et convictions ESG ou, idéalement, de construire sa propre notation sur les souverains ESG. En dépit de ces quelques questionnements, la valeur ajoutée d’une analyse ESG souveraine, comme complément à l’analyse de risques de crédit, fait aujourd’hui consensus.

Information importante

N'hésitez pas à vous adresser à votre interlocuteur privilégié chez Mirabaud ou à nous contacter ici si ce sujet vous intéresse. Avec nos spécialistes dédiés, nous nous ferons un plaisir d'évaluer vos besoins personnels et de discuter des éventuelles solutions d'investissement qui seraient adaptées à votre situation.

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