Les œuvres poétiques et sensuelles de Matti Braun sont présentées dans des atmosphères particulières et invitent à la contemplation et à la méditation, tout en témoignant d’un monde où les frontières culturelles sont subtiles et perméables.  

L’artiste utilise pour son œuvre des matériaux évoquant la culture populaire : bois, sable, soie, céramique, verre, pierre, tissu. Son univers protéiforme se décline en tableaux, photographies ou installations. L’œuvre témoigne de l’intérêt de Braun pour l’artisanat et les techniques traditionnelles, dans une société mondialisée qui tend trop souvent à lui substituer des techniques mécaniques fallacieuses ; son art est riche de références à l’Orient ou à l’art populaire, loin de tout cliché exotique. Les échanges culturels sont son thème de prédilection, en particulier la manière dont ceux-ci détournent parfois la fonction d’un objet – arraché, par exemple, à son usage religieux ou rituel – ou son esthétique. Cette métamorphose est souvent le résultat d’une incompréhension de la signification originelle de l’objet en question. 

Les compositions de Matti Braun sont claires, simples, voire minimalistes. Élaborées minutieusement, avec d’autant plus d’efficacité que leurs moyens sont plus limités, elles varient du plus petit au plus grand, jusqu’à des installations étendues sur l’ensemble de l’espace d’exposition. L’artiste se plaît à immerger le visiteur dans un univers singulier, inondant par exemple le sol du hall du Kunstverein de Fribourg, plongeant ailleurs l’espace dans une lumière ultraviolette, remplaçant le parquet par du béton ou y déversant du sable. 

Curieux et érudit, Matti Braun présente un large éventail de références. Ses projets font souvent allusion à des figures historiques célèbres et à leurs affiliations inattendues. Certaines expositions prennent pour point de départ des personnages ou événements historiques tels que Léopold Sédar Senghor, Mahatma Gandhi, Le Corbusier, le développement du programme spatial indien ou encore Lynda Benglis. Ce réseau dense, intense et riche de connexions entre de multiples sources construit un récit articulé par les différentes œuvres exposées, faisant de chaque exposition une expérience en constante évolution.

Les œuvres poétiques et sensuelles de Matti Braun sont présentées dans des atmosphères particulières et invitent à la contemplation et à la méditation, tout en témoignant d’un monde où les frontières culturelles sont subtiles et perméables.  

L’artiste utilise pour son œuvre des matériaux évoquant la culture populaire : bois, sable, soie, céramique, verre, pierre, tissu. Son univers protéiforme se décline en tableaux, photographies ou installations. L’œuvre témoigne de l’intérêt de Braun pour l’artisanat et les techniques traditionnelles, dans une société mondialisée qui tend trop souvent à lui substituer des techniques mécaniques fallacieuses ; son art est riche de références à l’Orient ou à l’art populaire, loin de tout cliché exotique. Les échanges culturels sont son thème de prédilection, en particulier la manière dont ceux-ci détournent parfois la fonction d’un objet – arraché, par exemple, à son usage religieux ou rituel – ou son esthétique. Cette métamorphose est souvent le résultat d’une incompréhension de la signification originelle de l’objet en question. 

Les compositions de Matti Braun sont claires, simples, voire minimalistes. Élaborées minutieusement, avec d’autant plus d’efficacité que leurs moyens sont plus limités, elles varient du plus petit au plus grand, jusqu’à des installations étendues sur l’ensemble de l’espace d’exposition. L’artiste se plaît à immerger le visiteur dans un univers singulier, inondant par exemple le sol du hall du Kunstverein de Fribourg, plongeant ailleurs l’espace dans une lumière ultraviolette, remplaçant le parquet par du béton ou y déversant du sable. 

Curieux et érudit, Matti Braun présente un large éventail de références. Ses projets font souvent allusion à des figures historiques célèbres et à leurs affiliations inattendues. Certaines expositions prennent pour point de départ des personnages ou événements historiques tels que Léopold Sédar Senghor, Mahatma Gandhi, Le Corbusier, le développement du programme spatial indien ou encore Lynda Benglis. Ce réseau dense, intense et riche de connexions entre de multiples sources construit un récit articulé par les différentes œuvres exposées, faisant de chaque exposition une expérience en constante évolution.