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Vous entendez beaucoup parler de hard landing, soft landing, no landing ou encore d'une récession des bilans. Mais que veulent dire exactement ces termes qui vont rythmer une année 2024 qui démarre en trombe?

Notre expert en macroéconomie, John Plassard, livre ses perspectives dans le dernier Weekly Insights, apportant ainsi de la clarté pour l'année venir.

Vous entendez beaucoup parler de hard landing, soft landing, no landing ou encore d’une récession des bilans. Mais que veulent dire exactement ces termes barbares qui vont rythmer une année 2024 qui démarre en trombe ?

Tout d’abord, la récession cyclique. Historiquement, elle se traduirait par une contraction modérée de l'économie, suivie d'un retour à la croissance à la fin de 2024 ou au début de 2025.

L'inflation se maintiendrait pendant un certain temps avant de revenir à l'objectif, les taux d'intérêt restant plus longtemps élevés avant que les banques centrales n'optent pour une baisse des taux. En termes d'investissement, les obligations indexées sur l'inflation sont privilégiées car l'inflation reste rigide, même si les obligations nominales bénéficieront de la baisse des taux. Ensuite, le soft landing. Un scénario d'atterrissage en douceur impliquerait un ralentissement légèrement inférieur à la tendance dans les principales économies, sans qu'aucun choc majeur ne vienne perturber les marchés.

La décision de maintenir les taux d'intérêt à un niveau plus élevé pendant plus longtemps amènerait l'inflation à un niveau avec lequel les banques centrales sont à l'aise. Cela leur permettrait alors de pivoter et de réduire les taux d'intérêt, allégeant ainsi la pression sur les ménages et les entreprises endettés. En termes d'investissement, les valeurs moins défensives et à moyenne capitalisation sont susceptibles de surperformer le marché.

Il y a aussi la récession des bilans. Historiquement, elle se caractériserait par un ralentissement profond et prolongé dans les économies développées et émergentes. Un cycle de défaillance grave s'installerait sur les marchés des entreprises et les États souverains les plus faibles seraient également sous pression.

Étant donné qu'une récession du bilan entraînerait une réduction généralisée des dépenses des entreprises et des ménages, les banques centrales réagiraient en réduisant fortement les taux d'intérêt, tandis que l'inflation chuterait aussi brutalement.

En termes d'investissement, les monnaies refuges et l'or seraient intéressants. Enfin, le no landing. Dans le cas d'un scénario sans atterrissage (no landing), la croissance économique américaine continuerait de résister, tandis que le ralentissement actuel de l'Europe s'inverserait.

L'inflation de base resterait stable et s'établirait à un ou deux points de pourcentage au-dessus des objectifs des banques centrales, ce qui encouragerait les responsables de la politique monétaire à maintenir les taux d'intérêt à leur niveau actuel.

En termes d'investissement, les taux de refinancement pourraient être difficiles à obtenir pour les sociétés à fort effet de levier, qu'il s'agisse d'obligations ou de prêts garantis de premier rang.

Information importante

N'hésitez pas à vous adresser à votre interlocuteur privilégié chez Mirabaud ou à nous contacter ici si ce sujet vous intéresse. Avec nos spécialistes dédiés, nous nous ferons un plaisir d'évaluer vos besoins personnels et de discuter des éventuelles solutions d'investissement qui seraient adaptées à votre situation.

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